Ma fille et moi, attendions avec impatience d'arriver à concilier disponibilité, forme, météo, pour nous organiser une nouvelle rencontre estivale à Vespa.
La journée d'hier fut le moment propice pour nous fixer rendez-vous à St Sulpice La Pointe pour une nouvelle balade à la recherche de pigeonniers. (Comme ils ne sont pas dans le Tarn et Garonne, ils apparaîtront sur ce blog)
De St Sulpice, nous avons pris la direction de St Lieux les Lavaur, puis Giroussens et Briatexte. C'est à la sortie de Briatexte, en bordure de la route vers Graulhet, que nous nous sommes arrêtées pour photographier celui-ci :
N'est-il pas magnifique ? La lumière, en cette fin de matinée, était plutôt favorable pour faire ressortir son élégance et la beauté de ses briques foraines.
Nous avons poursuivi notre route jusqu'à Graulhet. Nos estomacs commençaient à crier famine et nous nous sommes donc installées sur un banc pour manger, à l'ombre sur la place de la mairie.
Nous avions pour compagnie, un couple de palombes dans les branches des platanes et trois messieurs qui tenaient conciliabules en langue étrangère, qui nous ont demandé d'être prudentes sur la route, lorsque nous sommes reparties...
"Bien sûr que nous sommes prudentes ! Bonne fin de journée messieurs !"
Et nous avons repris notre quête... quasiment dans la ville.
Bien qu'ayant tourné plusieurs fois dans le quartier de l'Hôpital, nous n'arrivions pas à trouver le pigeonnier d'En Gach. Sans doute se cache-t-il à l'intérieur d'un parc et nous n'avons pas su le voir ! Quand tout à coup, j'aperçus celui-ci de type castrais, loin derrière un grillage :
Désolée, je lui ai coupé la tête... l'épi de faîtage, n'apparaît pas bien ! Bon pas grave.
Ensuite, nous avons cherché derrière la zone industrielle, les pigeonniers de Carivel et du Sirou. Malheureusement, nous sommes passées devant la propriété du nom de Carivel sans rien voir, mais nous nous sommes rattrappées en trouvant le beau pigeonnier-tour du Sirou :
Nous avons traversé le Dadou pour voir celui de Lézignac, mais là encore : chou blanc !
Tout semble abandonné autour du château du même nom, l'herbe haute a envahi l'allée et bien que la grille soit entrouverte, aucun passage possible... Nous nous sommes contentées de photographier ce pied de mulet au lieu-dit "La Galinette", en assez piteux état et qu'une bonne rénovation pourrait transformer en gîte bien sympa !
Après avoir retraversé le Dadou avec l'intention de trouver le pigeonnier de La Parracharié, nous sommes arrivées au lieu-dit "La Bousquètarié" où nous avons vu ces deux pieds de mulet dont l'un est habité :
Demi-tour pour essayer de rejoindre le lieu-dit recherché, et là, stupeur et déception, à La Parracharié, il ne reste plus que les 4 piliers ! Quel dommage, à moins de trouver quelque information dans de vieux documents, nous ne saurons pas à quoi il ressemblait...
Le soleil commençait à taper fort sur nos têtes et sous nos vestes de "motardes", nos tee-shirts étaient plus que moites ! Bon, mais avec tout ça, nous n'avons toujours pas vu le plus beau des pigeonniers graulhetois ! Et si nous allions nous renseigner auprès de l'office de tourisme pour savoir où il se cache ?
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Mais pas facile de trouver l'OT !
Munies d'un plan et de quelques explications complémentaires, nous n'allions pas tarder à découvrir cette petite merveille :
Bon, et maintenant, que faisons-nous ?
Je ne me sentais plus le courage de pousser jusqu'à Lombers comme je le pensais au départ... J'allais me retrouver à plus de 100 km de chez moi et j'allais devoir faire seule le trajet de retour... Je viendrai une autre fois, visiter votre musée, Mr Michel Lucien.
"- Et si nous allions à St Paul Cap de Joux ? Il y a encore de beaux pigeonniers par là-bas ! Ca nous rapprocherait toutes les deux de nos points de retour...
- Ok ! Allez, on y va !"
Une route très sinueuse et très valonnée nous a amenées jusqu'à cette petite ville et nous avons pu aller voir de près le pigeonnier de type castrais qui se trouve à la sortie du village, au lieu-dit "Le Pont" (merci Miss pour ces précisisions) :
Nous avions de plus en plus chaud et à chaque arrêt, il nous tardait d'enlever casque et veste !
Et si nous allions boire un pot quelque part ?... De retour dans le centre, zut et zut, le seul bar de la ville est fermé ! Bon alors on fait quoi ? Et si nous allions jusqu'à Lavaur ? En avant !
Un peu avant d'arriver à Lavaur, nouvelle halte au lieu-dit "Les Riols" pour photographier un dernier pigeonnier :
Surmonté de son clocheton d'ardoises, je le trouve bien beau lui aussi !
Nous nous sommes installées à la terrasse d'un café à Lavaur et après nous être rafraîchies un peu, nous avons dû nous dire au revoir et repartir chacune de notre côté.
Le ciel s'était couvert et un orage menaçait de se déclarer rapidement... J'espèrais bien pouvoir arriver chez moi avant que les nuages ne lâchent leurs averses ; mais non, je ne suis pas totalement passée au travers, j'ai essuyé quelques gouttes, mais ouf ! pas de quoi me faire ralentir ou m'arrêter !
Encore une bien belle balade à deux ! Merci ma Miss pour ces moments de pur bonheur partagé ! Merci la Vie de m'avoir fait naître à une époque où la femme n'est pas obligée de se tenir aux fourneaux et peut profiter des libertés actuelles et merci mon petit mari de me laisser partir ainsi sur mon scooter !