L’orpheline des neiges de Marie Bernadette Dupuy
Un couple arrive en traîneau dans un village de la forêt québécoise. La femme est fiévreuse et l’homme est traqué. Ils déposent leur bébé, bien emmitouflé dans des fourrures, sur le perron enneigé du couvent-école. Une religieuse découvre le bébé et essaie de le garder auprès d’elle dans le couvent. Dans ses vêtements une lettre indique son nom : Marie-Hermine…
L'enfant sera élevée et instruite par les sœurs du Bon-Conseil et souvent confiée à une jeune mère des environs, Élisabeth Marois.
Dotée d'une voix exceptionnelle, au fil des années, l'orpheline gagnera le surnom de « rossignol des neiges »...
J’ai beaucoup aimé ce roman attachant. Les personnages sont authentiques et les sentiments forts… Le cadre bien décrit, donne au lecteur l’impression d’y être…
Un homme à distance de Katherine Pancol
« C’est l’histoire de Kay Bartholdi. Un jour, Kay est entrée dans mon restaurant. Elle a posé une grosse liasse de lettres sur la table. Elle m’a dit :Tu en fais ce que tu veux, je ne veux plus les garder. » Ainsi commence ce roman qui raconte la liaison épistolaire de Kay Bartholdi, libraire à Fécamp, et de Jonathan Shields qui lui écrit pour commander des livres.
Au fil des lettres, Kay et Jonathan parlent de leurs lectures, certes, mais entament un vrai dialogue amoureux. Ils se font des scènes, des confidences, s’engagent dans une relation que Kay, hantée par le souvenir d’une déchirure ancienne, s’efforce de limiter.
Je ne peux pas dire que j’ai vraiment accroché à l’histoire racontée dans cet ouvrage… et puis, je n’aime pas les histoires d’amour qui finissent mal même si c'est parfois comme ça dans la vie ! Lire, c'est aussi rêver...
Le bonheur d’être soi de Moussa Nabati
Le bonheur est en chacun de nous. C'est une disposition, une aptitude interne. A travers de nombreux témoignages, Moussa Nabati nous montre que le seul vrai obstacle empêchant l'adulte de goûter au bonheur provient de sa difficulté à oser être lui-même. Etre soi, cela veut dire s'aimer, se respecter, savoir ressentir, choisir, désirer et s'exprimer en son nom propre, pour son compte. C'est avoir un psychisme autonome, différencié des autres mais relié à ses origines et à son passé. Dès lors, il n'y a rien de particulier à faire, aucune recette miracle pour trouver le bonheur : seule la pacification avec sa propre histoire permet de s'en rapprocher.
Je ne peux rien dire de plus que cette présentation de l’ouvrage qui résume bien son contenu…et puis le sujet est tellement intime !
Marie d’en haut de Agnès Ledig
A trente ans, Marie vit seule avec sa fille Suzie dans une ferme de l’Ariège. C’est une femme au caractère bien trempé qui s’occupe seule de son élevage de vaches. Un jour, Olivier, lieutenant de gendarmerie, débarque chez elle sans prévenir pour une enquête, s’inquiète de voir la jeune femme isolée dans la montagne. Mais, elle, elle n'hésite pas à lui faire comprendre explicitement qu'il n'est pas le bienvenu et qu’elle sait très bien se défendre. Et puis, elle sait qu’elle peut toujours compter sur Antoine, son meilleur ami, son voisin. Contre toute attente, Olivier va se lier au trio. Amour ? Amitié ? Jalousie ? Les deux hommes semblent ne pas s’apprécier. L'un ne voulant pas perdre le coeur de Marie et l’autre cherchant à le conquérir...
J’ai bien aimé ce roman, frais, tendre, plein d’humour et écrit dans un style facile à lire !
La ronde des innocents de Valentin Musso
Vincent Nimier croyait tout connaître de son frère Raphaël, jusqu'au jour où celui-ci est retrouvé torturé et assassiné sur un sentier des Hautes-Pyrénées. Grâce à une mystérieuse vidéo, il découvre alors que son frère avait une femme et un fils, disparus il y a des années sans laisser la moindre trace. Vincent se lance à leur recherche, mais il ne sait presque rien d'eux pas même leur nom. Une seule certitude : ils sont en danger de mort et les hommes qui ont massacré Raphaël feront tout pour les retrouver avant lui !
J’ai bien aimé ce thriller qui aborde la question du paranormal et la question de l’enfance surdouée ...
Fais-toi confiance de Isabelle Filliozat
Qui n'a jamais prononcé ces mots : " Je n'ai pas confiance en moi " ? Martine, à l'aise dans son couple mais paniquée par l'idée de l'échec, s'abstient de tout projet professionnel ambitieux. Capucine, elle, véritable success woman, évite les relations intimes, persuadée de ne pouvoir être aimée. Pourtant, toutes deux disent manquer de confiance en elles. Incapacité de s'affirmer, peur du rejet, de l'avenir ou des autres, doutes concernant ses connaissances ou sa popularité, qu'est-ce au juste que la confiance en soi ? S'appuyant sur les récentes expériences menées dans les laboratoires de psychologie expérimentale, et sur sa pratique clinique, Isabelle Filliozat brise quelques idées reçues et nous guide vers une meilleure compréhension de nos réactions. Elle propose également des exercices pour être à l'aise avec soi-même, avec les autres et percer les secrets de ceux dont on envie l'assurance.
Encore un livre qui ira rejoindre la longue liste d’ouvrages que j’ai lus sur le sujet … et qui me permettent de mieux me comprendre et comprendre la nature humaine…
La fille cachée de Lisa Gardner
Au Texas, un tueur en série Russell Lee Holmes, est exécuté pour le meurtre de six enfants, dont Meagan Stockes, la fille d'un honorable médecin de Boston. Mais personne ne sait ce qu'est devenue sa petite fille, dont il n'a jamais révélé l'identité.
Une vingtaine d'années plus tard, un journaliste de la presse à scandale révèle à Mélanie, la fille adoptive du Dr Stockes, la véritable identité de son père génétique : Russell Lee Holmes !
Mélanie a été adoptée à l'âge de neuf ans, quelques jours seulement après la mort de Holmes. En plus du choc psychologique qu’elle subit lorsque cette information lui est assénée, Mélanie s’interroge sur sa prime enfance dont elle n'a aucun souvenir. Peu de temps après, le journaliste meurt dans des conditions mystérieuses. Et Mélanie, harcelée de coups de téléphone anonymes, reçoit des menaces de mort...
L’homme condamné à mort est-il vraiment le meurtrier de Meagan ?
Un bon polar, bien ficelé, un « page-turner » comme on dit actuellement, c’est-à-dire un livre que l’on a du mal à poser tant qu’on n’est pas arrivé à la fin…
Juste avant le bonheur de Agnès Ledig
Julie, 20 ans élève seule son fils de 3 ans Ludovic qu’elle appelle Lulu. Elle est caissière dans un supermarché. Paul, un quinquagénaire aisé se montre plus attentif que les autres clients et un jour, il est touché par les larmes qui coulent en silence sur ses joues quand elle sort du bureau du directeur. Généreux et désintéressé, il invite Julie à passer quelques jours en Bretagne, dans sa villa de bord de mer. Jérôme, le fils de Paul, qui se remet mal du suicide de sa jeune femme, est aussi du voyage. La présence du petit Lulu sème la gaieté au sein de ce trio improbable. Mais au retour de ces merveilleuses vacances qui réconcilient chacun avec son passé, un drame survient.
La première partie du roman est pleine de légèreté, d’insouciance, de douceur, de tendresse et de délicatesse. La deuxième partie devient brutale, tragique. Mais quelle belle leçon de vie ! Julie trouvera parmi ses nouveaux amis, l’empathie et la compassion nécessaires pour affronter la douleur.
J’ai bien aimé cette belle histoire, touchante, même si parfois, les situations paraissent quelque peu improbables. Elle nous rappelle l’importance de vivre chaque instant intensément, en appréciant chaque minute, chaque rencontre, chaque petite chose de notre quotidien...
Et vous ? Avez-vous lu un de ces ouvrages ? Qu'en avez-vous pensé ?