Le jardin des secrets de Kate Morton
1913 Une petite fille de quatre ans est embarquée par une femme sur un bateau en partance pour l’Australie. Cette femme, la « conteuse » lui demande de rester cachée en attendant son retour. Mais la conteuse ne reviendra pas avant le départ du bateau. A l’issue d’une longue traversée, voilà Nell débarquée sur la terre australienne. Abandonnée sur les quais, elle est recueillie par un couple et grandit sereinement au sein de sa nouvelle famille. Mais à sa majorité, son père adoptif décide de lui apprendre la vérité sur ses origines.
1975 Nell débarque en Angleterre, bien décidée à retrouver sa vraie famille…
2005 Cassandra, petite fille de Nell, élevée par elle depuis l’âge de 10 ans (sa mère l’ayant confiée à sa grand-mère pour « quelques jours ») vient d’hériter d’une maison en Cornouailles. Sa grand-mère l’avait achetée sans en parler à quiconque. A son tour, Cassandra part pour la Cornouailles et découvre un vieux cottage abandonné. Cassandra pénètre dans le jardin secret qui jouxte la maison. Ce merveilleux jardin l’aidera-t-il à lui révéler les secrets de la naissance de sa grand-mère…
Je vous laisse découvrir la réponse en lisant cette belle histoire, superbement bien construite et très agréable à lire… Personnellement, je me suis régalée, délectée du début à la fin, j’ai adoré ce beau roman qui mêle le destin de 3 femmes à 3 époques différentes !
Les tribus du roi d’Alain Dubos
Ce nouveau roman se déroule à l’époque de la fondation du Canada, aux alentours de 1700, pendant les affrontements entre anglais, français et indiens.
Après le massacre de leurs parents à Lachine, deux frères, Daniel et François Beauchêne, vont vivre deux destins opposés. L’aîné Daniel deviendra coureur des bois, tueur d’indiens… François, le cadet sera recueilli par une famille de la bonne société et, désireux de toujours en savoir plus, fera des études poussées qui lui permettront de fréquenter au plus près les gouverneurs de la province dont Frontenac et de gravir les échelons de la société malgré ses origines modestes.
Le destin leur permettra de se croiser à plusieurs reprises, mais je vous laisse découvrir en quelles circonstances en lisant cet ouvrage, fort bien documenté sur l’époque et sur les lieux.
Comme à son habitude, Mr Dubos, en fervent défenseur de la langue française, prend plaisir à ponctuer
son ouvrage de quelques termes peu usités, parfois issus du dialecte local ou du langage médical dont je suis parfois allée chercher le sens précis dans le dictionnaire
(atrabilaire - spume - méphitique - géhenne - brayet...)
Et oui ma bonne dame, je
n’ai pas eu la chance d’avoir fait « fac de lettres » !
Pfff... et quand bien même, je ne suis pas convaincue que cela m'aurait permis de connaître ces mots ! Un peu
d'humilité ne fait de mal à personne...
Un petit clic sur le mot en question, il se surligne et la définition apparait illico ! Mais comment se fait ce petit miracle ? Ah oui, il faut que je vous dise ! C’est le tout premier ouvrage que je lis sous sa forme numérique… En effet, mon petit mari m’a offert une tablette pour Noël !
Exit les piles de livres qui s’entassent dans ma bibliothèque qui craque sous le poids des ouvrages dont je n’ose pas me débarrasser…
Comment ? Toi Annie ? Préférer le livre numérique au livre papier ?... Ben oui, j’aime aussi les arbres ! Pas vous ? Il faut bien vivre avec son époque, non !
Et puis, je vais vous indiquer un autre avantage : bénéficier de livres gratuits. En effet, bon nombre de classiques sont proposés en téléchargements gratuits.
Ce qui m’a permis de relire dernièrement :
La terre qui meurt de René Bazin
Toussaint Lumineau s’inquiète de l’avenir de sa métairie dans le marais vendéen. Son fils aîné Mathurin a eu un grave accident à la suite de quoi, il est resté lourdement handicapé, incapable d’aider aux tâches agricoles. François le cadet décide avec une de ses sœurs, d’aller tenter sa chance en ville et tous deux quittent la famille. Les espoirs du père se reportent alors sur le dernier des fils, André, qui doit revenir de l’armée et la plus jeune de ses filles.
Que deviendra la métairie ?
Je vous laisse découvrir la suite….
Personnellement, j'ai pris plaisir à relire ce roman, d'une part parce qu'il se déroule dans une région à laquelle je suis attachée (peut-être est-ce le "sang" qui parle !) et d'autre part parce qu'il décrit bien la souffrance des anciens, l'incompréhension entre les générations au tournant de cette fin de 19ème siècle où où le sens du travail de la terre était remis en cause par une jeunesse attirée par une "vie plus facile" en ville...