10 janvier 2010
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12:00
"La grand plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son, toute vie est éteinte."
C'est à ces vers de Guy de Maupassant que je pensais en ouvrant mes volets ce matin. Il a encore neigé cette nuit et tout est blanc et silencieux...
"Oh, la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent plus dormir sur leurs pattes gelées..."
Les oiseaux, les pauvres !
Vite, vite, j'ouvre tous les volets : Le marché est ouvert !
Et aussitôt, rouge-gorge, pinsons, mésanges bleues, mésanges charbonnières, sitelles-torchepot se disputent la place pour faire leurs emplettes...
La sitelle que l'on ne voit que très rarement s'approcher des maisons, est la plus acharnée de tous et les demi-noix, ajoutées dans le panier, ont vite fait de faire leur affaire !

C'est curieux de voir, comment leur instinct de survie, les pousse à venir si près... Et de leur long bec de pic, elles picorent les noix, quand elles ne les emportent pas carrément pour les manger sur une branche.
Mais le plus amusant, c'est de regarder le manège du rouge-gorge qui entend bien être maître du domaine... Il gonfle ses plumes, relève sa queue et essaie d'impressionner tout le monde !
Les moineaux, plus maladroits, se contentent de ramasser les miettes...
Je me régale à observer tout ça !
Pas un bruit, pas un son, toute vie est éteinte."
C'est à ces vers de Guy de Maupassant que je pensais en ouvrant mes volets ce matin. Il a encore neigé cette nuit et tout est blanc et silencieux...
"Oh, la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent plus dormir sur leurs pattes gelées..."
Les oiseaux, les pauvres !
Vite, vite, j'ouvre tous les volets : Le marché est ouvert !
Et aussitôt, rouge-gorge, pinsons, mésanges bleues, mésanges charbonnières, sitelles-torchepot se disputent la place pour faire leurs emplettes...
La sitelle que l'on ne voit que très rarement s'approcher des maisons, est la plus acharnée de tous et les demi-noix, ajoutées dans le panier, ont vite fait de faire leur affaire !

C'est curieux de voir, comment leur instinct de survie, les pousse à venir si près... Et de leur long bec de pic, elles picorent les noix, quand elles ne les emportent pas carrément pour les manger sur une branche.
Mais le plus amusant, c'est de regarder le manège du rouge-gorge qui entend bien être maître du domaine... Il gonfle ses plumes, relève sa queue et essaie d'impressionner tout le monde !
Les moineaux, plus maladroits, se contentent de ramasser les miettes...
Je me régale à observer tout ça !
