Nous aimons profiter des journées du patrimoine pour visiter quelques sites. Or, lors de notre visite à Gramont en 2010, arrivés un peu tard pour visiter le château, nous étions un peu restés sur notre faim et nous nous étions bien promis de revenir. C'est ce que nous avons choisi de faire ce dimanche 15 septembre...
En attendant la visite guidée, nous nous sommes promenés dans le parc du château où chacun peut admirer un arbre particulier : un Sophora pleureur...
Je me réjouissais à l'avance de pouvoir visiter l'intérieur de ce château, formé d'une partie ancienne dite Château Gascon du XIV ème et d'une partie plus récente dite Aile Renaissance.
L'heure de la visite arrivée, la guide a rassemblé les nombreux visiteurs près de l'escalier d'honneur et nous avons directement accédé à la salle de réception située à l'étage, en passant par un magnifique escalier à croisées d'ogives, de toute beauté.
La salle de réception est très sobrement meublée. Le mobilier ayant été dispersé au moment de la révolution, il a été remplacé par des meubles peu nombreux (coffres et chaises italiennes dont je n'ai pas retenu le nom, et sur lesquelles on s'assoit à califourchon), chinés par les derniers propriétaires et des tentures pendues contre les murs, dont celle-ci, représentant Ulysse chez Circé
Nous sommes aussitôt redescendus au rez de chaussée où nous avons pu admirer une autre tapisserie :
Là encore, le mobilier y est très sommaire et une large cheminée occupe tout un pan de mur.
Nous avons poursuivi notre visite en traversant un bureau, une anti-chambre et une chambre...
Et là, tout d'un coup, on nous ouvre une porte : par ici la sortie !
Je me demande si nous avons visité seulement le quart de ce qui est visitable !...
Alors l'écourtement de la visite est-il dû au nombre important de visiteurs ? Au prétexte de rendre accessible au plus grand nombre la visite des sites historiques ou culturels, cette visite doit-elle devenir partielle et bâclée ? Car c'est bien le sentiment avec lequel nous avons quitté les lieux ! Dommage ! D'où le titre de mon article du jour...