Notre voyage en Charente Maritime au mois de septembre, m'a inspiré ces deux aquarelles :

Ces cabanes de pêcheur sur pilotis semblent de bien fragiles constructions. Rattachées à la falaise par un ponton, elles s'échelonnent tout le long de l'estuaire de la Gironde et plus particulièrement du côté charentais.

Elles sont pour moi, des images typiques de ce petit coin de France.

Pour leurs propriétaires, un souci permanent, en raison du recul régulier de la rive, les dernières grosses tempêtes, n'ayant rien arrangé...

Alors même s'il s'agit d'une "presque copie" (je n'ai pas respecté les couleurs du fond), cela m'aide à progresser et puis, je me suis franchement régalée à la réaliser ! Comme toujours, merci à toi Chantal pour ton aide et tes conseils !

Vu le triste temps que nous avons eu pendant le mois d'août, et vu que je ne pouvais pas prendre mon scooter pour aller me balader à la recherche de nouveaux pigeonniers, j'ai ressorti mes aquarelles et mes pinceaux et voici ce que ça a donné :

Un petit bouquet de tournesols que j'avais posé sur la table de la terrasse a fait l'affaire.

Merci à Chantal de m'avoir aidé à le "fignoler" à la reprise des cours !

Les élèves de Chantal Boursiac dont je fais partie depuis 7 ans maintenant, exposent à Moissac...

Le vernissage a eu lieu vendredi soir.

Deux de mes tableaux sont exposés.

Le thème choisi pour ces deux dernières années était la condition féminine... Sans être particulièrement militante sur le sujet, je me suis sentie intéressée, concernée, par la réflexion préalable.

Depuis toute jeune, je me suis révoltée contre le fait d'être née "fille" car j'ai eu très vite conscience des différences de traitement d'avec les garçons ainsi que des possibilités qui s'offraient aux jeunes de sexe masculin... Un point en particulier : eux, pouvaient enfourcher une moto sans que cela ne choque personne ! Mais pour une fille, ça ne le faisait pas vraiment ! Très vite taxée du qualificatif "garçon manqué", de "dénaturée" !

L'éducation de la fille des années 50 consistait avant tout à devenir une bonne ménagère, une bonne cuisinière, une bonne épouse...

Ce chemin tout tracé, je l'ai suivi, tout en me garantissant l'indépendance matérielle par une vie professionnelle bien remplie... mais aussi tout en regrettant de ne pas pouvoir satisfaire cette envie d'enfourcher un bolide à deux roues... Entre la charge de famille et les responsabilités professionnelles, il fallait assurer !

Mais une fois les enfants "sortis d'affaire" et la retraite étant là, ceux qui me connaissent savent que grâce à mon petit mari chéri j'ai partiellement compensé ce regret, avec la Vespa Lx 125 qu'il m'a offerte !

Voilà tout ce que j'ai voulu représenter sur un premier tableau...

Tout en pensant, que dans d'autres pays, des femmes sont obligées d'avoir un chauffeur pour les conduire faire leurs achats (car elle n'ont même pas le droit de conduire une voiture) et que dans d'autres pays, les femmes doivent encore aller chercher leur eau à pieds ou aller vendre le fruit de leur travail à pieds, pendant que les hommes palabrent à l'ombre... En pensant à elles, je mesure encore plus la chance que j'ai de vivre en France, où, même si tout n'est pas encore sur un pied d'égalité entre hommes et femmes, les femmes disposent d'une liberté que d'autres à travers le monde, n'ont pas...

Et voilà ce que ça donne...

Réalisé à la peinture acrylique, il m'a demandé de nombreuses heures de travail, car c'est un peu comme si j'en avais fait trois...

Quelques "gros plans" :

Dans le fond de la scène centrale, les préceptes qui régissaient la vie des femmes de l'époque, sont laissés loin derrière celle qui roule, libre, sourire aux lèvres...

à gauche, des femmes voilées montent à l'arrière d'une voiture...

à droite, des femmes travaillent pendant que les hommes palabrent...

Quant au deuxième tableau, j'ai voulu représenter par ce nu très pudique, la femme tout simplement, forte et vulnérable à la fois...

Réalisé à la peinture acrylique sur un papier craft (collé ensuite sur un carton) il a été retravaillé au pastel.

Celui-ci fait partie des tableaux mis à la vente pour le profit de l'association "Espace et Vie" de Moissac, au profit des femmes en situations difficiles.

Voilà, il ne me reste plus qu'un autre tableau à vous montrer, mais ça, ce sera pour plus tard...

En début de saison, notre professeur de peinture nous a proposé de réaliser une composition à partir d'une oeuvre de Matisse avec pour consigne, d'utiliser les  différents éléments en les déplaçant et en les agençant à notre idée, en utilisant des matières, des textures... A notre disposition des feuilles de papier journal.

Voilà un exercice qui m'a complètement déstabilisée au début car je ne voyais pas comment réaliser en noir, blanc, gris, une composition avec seulement ces trois couleurs et du papier journal.
Avant la fin de la séance, j'avouais à ma prof, que je me sentais démunie et ne voyais pas comment faire ce qu'elle nous demandait... Et elle me fit aussitôt, en moins d'une dizaine de minutes, une esquisse de composition.

A la suite de quoi, j'ai essayé de faire ma compo perso... et voilà ce que ça a donné moins d'une heure plus tard :

L'eau qui coule ? Pas terrible comme idée, même franchement inadaptée ! "nature morte", c'est bien quelque chose sans vie, non !

En rentrant chez moi, je me suis bien promis d'arriver à réaliser quelque chose et ça m'a travaillé l'esprit un bon moment !  Je suis donc allée m'acheter un châssis entoilé pour réaliser une nouvelle composition. Cette fois, je disposais de Gesso, d'un bout de grillage, un ruban de tarlatane et un bout de dentelle...

Voici ce que ça a donné au bout de plusieurs heures de travail :

Finalement, mon "petit chef d'oeuvre" correspondait aux consignes données...

Quand mon travail a été terminé, comme j'avais entendu ma prof dire que c'était l'étape suivante de l'exercice, j'ai eu envie de le refaire en couleurs... Je suis donc repartie en quête d'un nouveau châssis, et voici ce que ça donne :

En fait, il n'y a que les pommes qui me satisfont vraiment ! J'ai encore de gros progrès à faire pour la répartition dans l'espace et pour la transparence des objets en verre... Mais bon, ce n'était qu'un exercice !...