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Qui Suis-Je ?

  • : VESPANNIE
  • : Bonjour et bienvenue sur mon blog Je suis ravie que vous veniez me rendre visite... Ce blog est fait pour partager avec vous mes passions pour les loisirs créatifs (broderie, scrap, pergamano, peinture...). Il porte le nom de Vespannie, contraction des mots Vespa et Annie car lors de sa création, j'y parlais de mes balades à Vespa dans le beau département du Tarn&Garonne... Mais ce n'est hélas plus d'actualité puisque j'ai déménagé dans les Landes et vendu ma Vespa Lx 125. Il faut dire aussi que depuis sa création, les choses ont évolué pour moi, dans mes centres d'intérêt, et mon âge... Malgré cela je poursuis l'aventure "bloguesque" en partageant avec vous mes différents ouvrages. Même si je ne prends pas toujours le temps d'y répondre, j'aime lire vos commentaires et je vous remercie de me laisser une petite trace de votre passage.
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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 11:16

innocent

 

INNOCENT de Jacques Viguier aux Editions Plon

Jacques Viguier, accusé du meurtre de sa femme alors que l’on n’a jamais retrouvé le corps de cette dernière, raconte les années de souffrance et de combat qui ont suivi la disparition de sa femme. Il raconte comment l’amant de cette dernière a orienté l’enquête en lui faisant endosser la responsabilité…

J’attendais de cet ouvrage d’en apprendre un peu plus que nous en avaient dévoilé les médias… Ce ne fut pas le cas. Mais je comprends aussi qu’il doive rester prudent et ne pas accuser quelqu’un d’autre sans preuve et renouveler pour un autre, ce qu’il a vécu lui-même…

 

Noire-solitude.jpg

Noire solitude de Ann Cleeves

Un matin de janvier, Catherine Ross, remarque au loin un éclat rouge dans la neige survolé d’une nuée de corbeaux. S’approchant, elle découvre le cadavre d’une adolescente.

Tout le village pense alors à Magnus, personnage solitaire un peu simple d’esprit, déjà soupçonné du meurtre d’une autre jeune-fille quelques années plus tôt. Mais les preuves semblent trop évidentes pour l’inspecteur Jimmy Perez…

Un bon petit polard.

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Les ailes de l’ange de Jenny Wingfield

La famille de Swan, les Moses, s’installe chez sa grand-mère en attendant que le père, prédicateur, retrouve un nouvel endroit pour prêcher. Les Moses d’une droiture et d’une honnêteté sans faille, se heurtent au mode de vie de leur voisin Ballenger dont le père, éleveur de chevaux, maltraite aussi bien les animaux que les membres de sa famille.

Swan se lie d’amitié avec le petit Blade Ballenger, qui, maltraité, se réfugie chez les Moses.

Un roman poignant, haletant, qui m'a touchée au plus profond de moi-même et dont la fin, inattendue, m'a conduite à la révolte intérieure contre la bêtise et la violence de certains êtres à l'égard des plus faibles…


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Marie Roquelaine Couleur Sépia de Renée Bescos (grand prix  Femme Actuelle) aux Editions les nouveaux auteurs

Marie, fille de la ville vient d’épouser un paysan dont elle est tombée amoureuse. Malgré l’inquiétude de sa famille, elle pense pouvoir s’intégrer à cette nouvelle vie proche de la nature. Mais elle en découvre la rudesse des tâches et des relations, notamment avec sa belle famille et progressivement avec son mari, pris entre deux feux…

Premier roman de l’auteure, il est empreint d’une si vive émotion que je n’arrive pas à imaginer qu’il ne soit pas autobiographique.

A un certain moment, je n’ai pu retenir mes larmes qu’en me disant : « ce n’est qu’un roman ! »… Et contrairement à ce que chante les Rita Mitsouko (Les histoires d’amour, finissent mal en général…) et bien voilà un roman qui se termine comme on l’espérait… certes pas dans la quiétude !


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Le chagrin de Lionel Duroy (Grand Prix Marie Claire du roman d’émotion 2010 et Prix Marcel Pagnol 2010) aux Editions Juliard

Dans cet ouvrage autobiographique, Lionel Duroy raconte ses blessures d’enfance. Issu d’une famille nombreuse (10enfants) il exprime la profonde peine qu’il a ressentie lorsque sa mère, les abandonne tous en Tunisie pour faire soigner l’un des ses enfants, malade du choléra.

Il y exprime d’une part, sa haine pour sa mère qu’il rend en partie responsable du mal-être de la famille, et d’autre part son admiration pour son père, homme plein de bonne volonté mais être faible qui s’embourbe dans les petites combines et les petits boulots afin de satisfaire les désirs de sa femme qui rêvait d’une vie mondaine.

Il en veut terriblement à sa mère d’avoir fait des différences entre ses enfants, entre les élus de son cœur (ceux qui ressemblent physiquement à son propre père) et les autres (ceux qui ont eu la malchance de ressembler à son beau-père).

Il y raconte également les difficultés rencontrées au cours de son enfance (expulsion, déscolarisation) ses débuts dans la vie active, ses positions personnelles par rapport à la situation de l’Algérie, sa vie de journaliste à Libé…, sa vie sentimentale…

 

Le dernier de la liste, certes, mais le livre qui me laisse l'impression la plus marquante !

Arrivée à la fin, j’ai presque poussé un soupir de soulagement : Ouf, enfin sortie de la tourmente dans laquelle il nous entraîne !

Personnellement, j’ai du mal à comprendre comment Lionel Duroy peut incriminer à ce point sa mère, quand le père apparaît  comme un être irresponsable qui se positionne plutôt en copain avec ses enfants, les prend pour confidents  de ses difficultés relationnelles avec sa femme. En entraînant ses enfants dans ses mensonges et ses dissimulations, il a probablement entretenu cette haine.

Je prends cet ouvrage comme une  « auto-psychothérapie » plus qu’autre chose…Il me semble qu’il aurait mieux valu que l’auteur apprenne à pardonner même s’il n’oubliera jamais son vécu d’enfant et qu’il soit un peu plus réaliste dans son interprêtation des faits au lieu de toujours accabler sa mère et disculper son père. Je comprends que tous ses frères et sœurs désapprouvent la publication de cet ouvrage.

 gemeaux.jpg

A travers ces deux derniers romans, les témoignages m’aident à mieux comprendre ce que fut la vie de cette génération de femmes qui ont fait leurs 20 ans dans les années 50, partagées entre leur désir d’indépendance et leur soumission à leur conjoint (leur éducation allait encore en ce sens) souhaitant vivre leur indépendance, mais pour lesquelles les lois n’étaient pas encore votées… souhaitant contrôler le nombre de leurs grossesses, mais la pilule n’existait pas encore. Une génération de femmes qui n’avaient pas vraiment les moyens de se réaliser autrement qu’en passant par leur mari...

   

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commentaires

L
<br /> <br /> Dernièrement j'ai découvert Jenny Wingfield et je dois avouer qu'elle ma beaucoup touchée avec sa tendresse dans les mots qu'elle utilise..<br /> <br /> <br /> Je viens d'ailleurs de poster mon avis sur son livre "Les ailes de l'Ange" sur mon blog !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Joli article, je reviendrais ;)<br /> <br /> <br /> Bonne continuation !!!<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Merci de ta visite Luna !<br /> <br /> <br /> Les ailes de l'ange... Un livre poignant...<br /> <br /> <br /> Bonne continuation à toi aussi et reviens quand tu veux.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> pour ma part cela m'a rap des choses, même si je n'ais pas vécu les expulsions, mais les problèmes d'argent, dans toute ma jeunesse, avec les problèmes que cela engendre dans le couple de mes<br /> parents. sans compter les angoisses, et tout et tout, je n'irais pas dans le détail, mais bon, c'était pas de la tarte !<br /> <br /> <br /> c'est certain que ça rappel bien des choses !<br /> <br /> <br /> peu de gens ont vécu ce genre de chose! c'est surement pour cela que la misère me touche autant dans ce monde de fous<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> J'ai moi aussi lu le chagrin, pas compris non plus la haine pour sa mère à ce point et l'amour pour ce père qui n'était pas un père, pas un mari, pas un homme, seulement un être incapable de dire<br /> la réalité à sa femme, plus apte que il me semble à payer ce qui est le plus important pour la famille, afin qu'elle soit à l'abris des explusiosn, et de bien des déboires.<br /> <br /> <br /> pour ma part, j'avais presque envie d'écrire à l'auteur pour dire combien, je pensais que la mère qui n'était certe pas une bonne mère, pour ceux qui n'étaient pas des répliques de sa famille,<br /> avait malgré tout eu le courage de rester avec un homme qui n'avait vraiment rien qui puisse faire qu'on l'aime !<br /> <br /> <br /> le genre d'homme que je deteste, qui a mit en péril sa famille, descolarisé son fils plutot que le mettre dans une école publique, enfin bon, un imbécile notoire.malhonnete et tout et tout.<br /> <br /> <br /> mimi<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Nous sommes bien d'accord...<br /> <br /> <br /> Ce livre m'a pas mal troublée et questionnée...<br /> <br /> <br /> Merci Mimi pour ce long commentaire !<br /> <br /> <br /> <br />
I
<br /> <br /> avec ma liste je vais aller à la bibli , merci beaucoup<br /> <br /> <br /> très heureuse de t'avoir vue m^me rapidement ...<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Oui très rapidement...<br /> <br /> <br /> Biz<br /> <br /> <br /> <br />